Et oui, vous l'avez bien lu ! Aujourd'hui, ce n'est la journée mondiale de rien, ni de personne.
Alors, pensons un peu à rien, pensons un peu à personne, et faisons-nous du bien !
Belle journée !
Toi.
Je me suis fait insomniaque, tant tu me donnes grande envie.
Tu es mon aphrodisiaque, mon obsession, mon plaisir.
Et quand, parfois, je m’endors, je me laisse vite embarquer.
Et je me noie dans ton corps, vocation de naufragé.
Si notre île était déserte, nous y passerions, du temps.
D’abord te conter fleurette, pour vivre passionnément.
Puis s’abandonner aux mouettes, et autres fous de Bassan,
Pour ne laisser que les miettes, au Monde bien trop malveillant.
Je m’enivrerais de toi, chaque jour, et chaque nuit.
Tu serais, tout comme moi, gourmandise à l’infini.
J’aurais le grain de ta peau, jusques en mon âme profonde,
Je me jetterais à l’eau, d’la fontaine de tes émois.
Je couvrirais de baisers chaque partie dénudée,
De ton corps offert aux vents, la bise de mes sentiments.
Je viendrais te déguster, te laisserais m’accoster.
Nous ne serions que fusion, comme la lune sur l’horizon.
Si je vivais dans un rêve, nous ne serions plus en guerre,
Et tous ces corps, sur la grève, ne seraient pas militaires.
Ils ne seraient qu’amoureux, vivant, s’aimant au grand jour,
Sous le soleil chaleureux, de nos amours, bel amour.
Stratorgasmik
