Salutations, chers lecteurs !
Déjà quelques jours que le blog s'ouvre à la vie, et vous êtes déjà quelques fidèles. Merci !
Je nous espère de plus en plus nombreux, d'ici peu, à partager le plaisir de nous retrouver, pour un instant, en cet endroit que j'aime à voire comme accueillant.
Nous sommes -déjà - le 08 avril, nos saints du jour sont Constance, et Julie.
Il y a quatre-vingt-dix ans, naissait Jacques Brel, dont la richissime production artistique est encore bien vivante dans nos coeurs, et nos âmes ...
Julie est un prénom qui trouve son origine chez les latins, par Lulius.
J'avoue une certaine préférence pour sa forme moderne, et vous ?
Pour vous libérer, je vous propose un texte, consacrée à Julie, justement.
Attention, aucune Julie n'a été blessée pendant la mise en page de cette bafouille.
Je vous souhaite une bonne lecture, ainsi qu'une belle journée.
(La pluie, on en a encore besoin, ne la boudons pas !).
Julie.
Julie égaye son entourage, c'est une gamine pas toujours sage.
Et quand elle part à bicyclette, ses jupettes font lever les têtes.
Dans ses petits mocassins blancs, elle arpente les sentiers montants,
Jusqu'aux vieilles fermettes isolées, habitées par de vieux bergers.
Julie leur amène le pain blanc, un peu de crème, du beurre normand.
Les bergers sont un peu sauvages, ne descendent jamais au village.
Julie aime bien les deux grigous, et elle préfère par dessus tout
Leur offrir le panorama de légers dessous de taffetas.
Elle se plaît à la maladresse, et en appelle à sa souplesse,
Elle explique que son chargement, est devenu trop encombrant.
Elle se penche pour tout ramasser, offrant la lune en pleine journée
Aux vieux bergers tout concentrés par cette éclipse à peine voilée.
Son petit jeu reste innocent, des vieux bergers, y en n'a pas cent.
Les vieux bergers aux yeux rincés sont doux comme des agneaux dressés.
Sitôt que tout est déchargé, elle se remet à pédaler.
Elle aura d'autres livraisons, Ã leur faire pendant la saison.
Julie a pour elle la jeunesse, et la beauté, et l'allégresse,
Sa bicyclette met en valeur les trésors que sa robe effleure.
Son innocence n'est que façade, elle s'en amuse, et elle s'en farde.
Elle trompe son monde, la p'tite Julie, comme le loup dans la bergerie.
La morale de cette belle histoire, c'est qu'quand t'es gaulée comme une star,
Faut appuyer sur la pédale, pour régaler ceux qu'ont la dalle.
Et qu'en usant d'intelligence, on sauvegarde les apparences,
Pour vivre heureux vivons cachés, Julie est sagesse incarnée.
Strat à j’aime.
